Outils de positionnement : une boussole pour guider vos formations

Imaginez que vous partiez en randonnée sans carte, sans GPS, sans repère. Vous avanceriez… mais au risque de tourner en rond, de vous perdre ou de rallonger inutilement le chemin.
En formation, c’est exactement la même chose. Sans outil de positionnement, difficile de savoir d’où part l’apprenant et comment l’accompagner efficacement.

 

Pourquoi le positionnement est-il si précieux ?

 

Chaque apprenant arrive avec son histoire, ses expériences, ses acquis… et aussi ses zones d’ombre. Certains maîtrisent déjà les bases, d’autres ont besoin de consolider leurs fondamentaux.

Le positionnement, c’est le moment clé qui permet de répondre à une question simple :
« Où en est-il vraiment ? »

C’est un peu comme une photo instantanée des compétences, qui évite de faire perdre du temps à l’apprenant et permet au formateur de construire un parcours sur mesure.

 

Des outils variés, pour des regards différents

 

Il n’existe pas un outil magique, mais une boîte à outils à mobiliser selon les besoins :

• Le test de connaissances : rapide et efficace pour vérifier les bases (QCM, exercices courts).
• L’entretien individuel : un échange plus humain, qui fait émerger motivations, attentes et freins.
• La mise en situation : rien de tel qu’un cas concret pour voir comment la personne réagit et mobilise ses savoirs.
• Les outils numériques adaptatifs : ces plateformes qui ajustent les questions en temps réel et donnent des résultats immédiats.

Chaque outil apporte un éclairage différent. Combinés, ils offrent une vision à 360° de l’apprenant.

 

Le positionnement, un vrai bénéfice pour tous

 

• Pour l’apprenant : c’est motivant de sentir que son parcours est unique, adapté, et qu’il ne va pas « refaire » ce qu’il sait déjà.
• Pour le formateur : c’est un gain de temps et d’efficacité, avec une meilleure gestion de l’hétérogénéité.
• Pour l’organisme de formation : c’est une garantie de qualité et de satisfaction, un vrai atout dans un marché très concurrentiel.

 

Comment bien l’intégrer dans un parcours ?

 

La clé, c’est de voir le positionnement non pas comme un « examen d’entrée », mais comme une porte d’entrée bienveillante.

• Expliquer sa finalité aux apprenants : ce n’est pas un jugement, mais un outil pour les aider.
• Varier les approches pour capter à la fois le savoir, le savoir-faire et le savoir-être.
• Utiliser les résultats comme base de dialogue et de co-construction.

 

En conclusion

 

Les outils de positionnement sont un peu comme une boussole pédagogique. Ils ne donnent pas l’itinéraire à suivre, mais ils indiquent le point de départ et permettent de tracer le chemin le plus juste pour chacun.

Dans un monde où l’on parle de plus en plus de parcours individualisés et de formation centrée sur l’apprenant, ils ne sont plus un « bonus », mais un véritable levier de réussite.