Catherine Fearnhead, portrait d’un copilote 1001 Parcours

Catherine Fearnhead, professeur d’anglais, présente sa vision du projet 1001 Parcours. Copilote pour l’ESC Pau, elle est membre de l’équipe projet, et participe également à sa gouvernance.

Impliquée dans la conception de la plateforme 1001 Parcours, tu modélises les fonctionnalités de positionnement et d’évaluation. Peux-tu nous expliquer en quoi cela consiste ?
Mon rôle de co-pilote est riche et me permet de rencontrer une multitude de parties prenantes dans le projet 1001 Parcours : les chefs du projet à CCI France, les partenaires techniques et les partenaires contributeurs (autres salariés dans les CCI à travers la France).
Nous échangeons régulièrement également entre co-pilotes, pour que l’outil de positionnement s’articule harmonieusement avec les autres fonctionnalités et services de la future plateforme.
Cet outil doit faciliter la création de tests d’entrée pour la plus grande nombre de nos formations ; un excellent exemple est le test « OSCAR » pour les parcours de langues. En s’inspirant de ce modèle et en collaborant avec ALTITUDE, le partenaire technique, la création d’un outil de rédaction de questions de tests pour des formations variées, reste un défi intéressant à expérimenter !

Quelles sont les compétences que tu as développées depuis que tu travailles sur ce projet ?
Globalement, c’est comme si je devais faire un puzzle : parfois me séparer pour réfléchir et souvent me regrouper avec quelques contributeurs sur des idées prioritaires… mais il faut, ensuite, poser chaque pièce à sa place pour avancer et créer une image nette et précise du projet. Grâce à une participation aux formations sur la Facilitation et le Design Thinking, organisées par CCI France, je sais aborder et optimiser ces phases de convergence et divergence.
La gestion du temps et la priorisation sont des compétences clés que j’espère améliorer et maîtriser tout au long du projet.
Rêver, imaginer et pousser les idées pour aller aussi loin que possible, mais aussi recadrer et traiter l’essentiel dans les temps avant la prochaine réunion mensuelle entre co-pilotes.
C’est souvent le cas lorsqu’on aborde beaucoup d’idées « avec du potentiel » pour les tests et évaluations de toute nature, mais il faut alors revenir au brief de base : un test de positionnement attractif, convivial et fiable.

Comment ce projet bouscule ta posture professionnelle ?
Je suis enseignante dans une Grande Ecole et collabore régulièrement avec d’autres professeurs (de langue ou d’autres spécialisations et matières dans la Faculté) sur les avancés pédagogiques.
A intervalles réguliers, je peux partager les dernières nouvelles de 1001 Parcours et inclure mes collègues dans les phases de réflexion.
C’est donc très agréable d’avoir cette vision 1001 Parcours pour les outils numériques dans l’éducation qui va au-delà de notre site, notre campus. J’entends d’ailleurs souvent parler d’un besoin de former davantage les formateurs… je souhaite que 1001 Parcours puisse servir de tremplin pour formaliser ces actions et échanges entre professeurs.
Et enfin, un espoir personnel pour l’avenir : combiner des objectifs de recherches académiques avec le projet 1001 Parcours pour aussi produire des articles sur l’évolution des méthodes de tests et d’évaluations.